Nouvelles

Coup d’envoi d’une campagne nationale menée par un syndicat en vue d’aider les gens faisant les croustilles chez Covered Bridge, au Nouveau-Brunswick, à obtenir justice

Liens

Des employés d'une usine de croustilles de Hartland, au N.-B. en grève
ici.radio-canada – 5 janvier 2016

Téléchargements connexes

Obtenir justice chez Covered Bridge - Feuillet

 

Hartland (N.-B.) – 7 janvier 2016 – Le syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce du Canada (les TUAC Canada), qui constitue l’organisation grâce à laquelle les gens travaillant au Canada se feraient le mieux entendre, vient de donner le coup d’envoi d’une campagne nationale ayant pour but de venir en aide à celles et à ceux qui font partie du personnel vaillant de l’entreprise de production de croustilles Covered Bridge à Hartland, au Nouveau-Brunswick, mais qui, le 5 janvier dernier, n’ont eu d’autre choix que de déclencher une grève.

Ces travailleuses et ces travailleurs, qui sont précisément membres de la section locale 1288P des TUAC Canada, sont prêts à faire la grève tant qu’il le faudra pour finir par conclure avec l’employeur une première convention collective qui soit équitable et juste.

C’est depuis le mois de décembre 2013, moment où ils avaient décidé d’adhérer au syndicat lorsque la possibilité de le faire était mise aux voix auprès d’eux, et, donc, depuis deux bonnes années que le personnel de l’entreprise Covered Bridge faisait fréquemment des efforts patients en cherchant à négocier afin de se voir proposer un contrat collectif de travail qui allait s’avérer bénéfique pour tout le monde. Or, même si, donc, le syndicat est bel et bien disposé à négocier, la direction de l’entreprise refuse toujours d’offrir aux membres de son personnel une rémunération qui leur permette de vivre convenablement et, depuis le début, s’entête également à ne pas reconnaître véritablement leurs droits en matière d’ancienneté quand il s’agit de l’aménagement des horaires de travail, de tout licenciement ou du rappel au travail.

« L’entreprise Covered Bridge étant très prospère, elle aurait tout à fait les moyens de bien payer son personnel en tenant compte de ce dont il a besoin pour vivre dans des conditions acceptables et de toute la contribution qu’il apporte à sa réussite », affirme Mark Dobson, président du Conseil des provinces de l’Est des TUAC Canada. Celui-ci ajoute : « Voilà pourquoi nous demandons à l’employeur de se remettre à négocier pour mettre un terme à cette grève et nous estimons que, afin d’y parvenir, il doit, ce faisant, se montrer juste envers le personnel de l’entreprise en proposant à celui-ci une bonne convention collective. »

Dans l’établissement de production de croustilles, plusieurs des membres du personnel ne reçoivent que le salaire minimum. Quant aux autres, au mieux, leur rémunération n’aurait augmenté que de 0,10 $ l’heure au cours des cinq dernières années.

En vue d’aider les travailleuses et les travailleurs de Covered Bridge à arriver à négocier avec l’employeur un accord qu’ils puissent accepter, les militantes et les militants des TUAC Canada demandent aux gens qui achètent régulièrement des croustilles de ne plus choisir la marque Covered Bridge tant que la grève ne sera pas terminée. Pour le faire comprendre à la population, le syndicat distribue justement des feuilles d’information devant les épiceries des grands détaillants de l’alimentation de la région de l’Atlantique chez lesquels on vend des croustilles qui sont produites par cette entreprise, c’est-à-dire Sobeys, Atlantic Superstore, Costco, Dollarama et Great Canadian Dollar Store.

De plus, les membres du personnel de Covered Bridge et les gens de leurs familles prient les consommatrices et les consommateurs, les personnes qui les appuient ainsi que leurs ami(e)s de participer à la campagne de recherche de la justice chez l’entreprise en envoyant aussi une lettre à la direction de celle-ci.

Les travailleuses et les travailleurs qui sont donc actuellement en grève dans le présent cas bénéficient non seulement de l’appui du bureau national des TUAC Canada en général et, en particulier, de la Caisse d’indemnité nationale (CIN), organisme de soutien créé par l’organisation syndicale qui dispose de plusieurs millions de dollars pour venir en aide aux grévistes, mais, en outre, d’un appui qui se manifeste sous la forme d’une grande activité de sensibilisation dans les médias sociaux comme dans la presse écrite et qui, dans ce cadre, se concentre dans divers milieux publics des Maritimes.

Précisément, pour contribuer au succès de la campagne ayant pour titre Obtenir justice chez Covered Bridge, il suffit de se rendre à la page Web qui est située à l’adresse tuac.ca/coveredbridge.