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La réponse du premier ministre Blaine M. Higgs au sujet du programme de complément salarial

La réponse du premier ministre Blaine M. Higgs au sujet du programme de complément salarialNous sommes au regret de vous annoncer que, malgré les efforts que nous avons faits pour faire comprendre au premier ministre Higgs l’importance d’employer tous les fonds de secours dont on disposait en raison de la pandémie actuelle pour accroître les salaires des membres du syndicat, la réponse du cabinet du premier ministre témoigne d’une négligence délibérée de ses responsabilités, qu’il refile à d’autres.

Plutôt que de reconnaître son erreur et de réserver une partie de la somme de près de 50 millions de dollars fournie par le gouvernement fédéral pour offrir des compléments salariaux aux salarié(e)s essentiels et au personnel du secteur des soins de longue durée, le premier ministre Higgs a décidé de renvoyer la balle en prétendant qu’il avait les mains liées par des tiers entrepreneurs.

Même si les membres du syndicat travaillent directement aux côtés d’organismes de services publics dont le personnel a droit aux compléments salariaux pour lesquels le financement est assuré en partie grâce à des fonds fédéraux équivalents, le cabinet du premier ministre de la province exclut délibérément les membres de la section locale 1288P qui sont eux-mêmes des travailleurs et des travailleuses essentiels aux soins de longue durée.

L’exclusion arbitraire des membres de la section locale 1288P des soutiens essentiels en question, en ces temps où ils travaillent inlassablement pour répondre aux besoins des gens qui vivent dans les établissements de soins de longue durée, constitue une façon éhontée, mais pratique d’en refiler la responsabilité aux tiers sous-traitants.

Il est d’une importance capitale de noter que, parmi les provinces de l’Atlantique, c’est le Nouveau-Brunswick qui consacre le moins d’argent aux subventions salariales, ce qui témoigne de sa crainte de verser autant de fonds que le gouvernement fédéral. Les subventions salariales sont absolument nécessaires quand il s’agit de la satisfaction des besoins en personnel aux soins de longue durée et elles assurent d’importants soutiens du revenu en ces temps où la pandémie continue de dévaster l’économie locale.

Dans les circonstances actuelles, il ne convient pas de renoncer à des fonds fédéraux essentiels ni de se dérober à la responsabilité d’avoir pris une décision peu judicieuse. En ces temps ingrats, nous nous attendons à ce que nos dirigeants et nos dirigeantes fassent tout leur possible pour nous aider à nous tirer de la pandémie; ils ne devraient donc pas rejeter leurs responsabilités sur d’autres.

Vous méritez mieux que cela et, précisément, puisque nous avons pour mission de vous représenter, nous continuerons de nous efforcer de vous le faire obtenir.

En toute solidarité,

Mark Dobson

Président du Conseil des provinces de l’Est des TUAC Canada